Projet carrousel (Processing)

Le projet interprète la relation entre un lieu spatial et des occurrences temporelles. Il évoque le cône de lumière, une notion de la relativité restreinte expliquée par le mathématicien Hermann Minskowski au début du XXe siècle qui représente l’espace-temps dans le passé et le futur possible pour un observateur à un moment à un point précis.

Ce qui est proposé dans ces évolutions dimensionnelles, c’est de retrouver à des intervalles répétés les photographies intactes, mais oscillantes entre la réalité des éléments paysagers présents sur les photographies vers des effets de superpositions, de coupures et de cisaillement géométriques entrecroisés. Nous sommes alors spectateurs des transformations du paysage causés par la nature (conditions météorologiques, lumière du soleil, reflets sur la terre, sur la pluie ou sur neige) et par la présence urbaine humaine (véhicules automobiles, coureurs, marcheurs, reconstruction du kiosque) indépendamment de l’action du photographe. L’œil est remis au centre de l’œuvre. La quotidienneté des images explose alors avec leur manipulation par le codage informatique. Nous assistons à la réappropriation de la dimension cosmique de nos vies quotidiennes.